- 🎥 Pensé pour les créateurs : un compact 16–50 mm avec écran orientable, micro intégré de qualité, prise micro et modes vidéo créatifs.
- 🧠 Autofocus intelligent : Dual Pixel AF II, suivi des yeux et mode “présentation de produit” ultra efficace.
- 🌡️ Ventilateur intégré : une première sur un compact Canon, qui permet d’enchaîner les tournages 4K sans surchauffe.
- 📲 Connecté et prêt à publier : USB-C, Wi-Fi, Bluetooth, webcam plug & play, upload rapide vers les réseaux.
Sommaire de l'article
- Une réponse directe à la demande des créateurs
- Un design pensé pour la vidéo nomade
- Qualité d’image : un compact qui voit grand
- Autofocus et fonctions vidéo : pensé pour les créateurs
- Connectivité et autonomie : prêt à publier
- Face à la concurrence : que vaut vraiment le PowerShot V1 ?
- Conclusion : une proposition solide à suivre de près
Une réponse directe à la demande des créateurs
Canon revient sur le devant de la scène avec un appareil pensé pour les créateurs de contenu : le PowerShot V1. Ce compact nouvelle génération, lancé début avril 2025 sur le marché asiatique, vise clairement les vloggers, vidéastes solo et YouTubeurs en quête d’un boîtier simple, léger mais complet.
Avec ce modèle, Canon répond aux ZV de Sony, en proposant une alternative maison pour celles et ceux qui veulent produire facilement des vidéos stylées, bien cadrées et bien sonorisées.
Dans cet article, on va décortiquer ce que propose ce nouveau PowerShot V1 : design, qualité d’image, fonctions vidéo, autofocus intelligent, connectivité… et on verra surtout s’il a de quoi bousculer la concurrence.
Sa disponibilité a enfin été confirmé en France et vous pouvez déjà le commander au prix de 990€ pour une livraison chez vous le 10 avril 2025.
Un design pensé pour la vidéo nomade
Le Canon PowerShot V1 mise sur un format compact mais bien équilibré, avec une vraie attention portée à la prise en main. On retrouve un boîtier léger (environ 320 g) avec un écran orientable à 180°, parfait pour le vlogging ou les plans face caméra. Les boutons les plus utiles sont facilement accessibles, et Canon a intégré un bouton rouge « REC » bien visible pour lancer les prises rapidement.
L’objectif fixe 16–50 mm f/2.0–4.5 couvre une plage idéale pour les selfies, les plans en intérieur ou les paysages. Sa luminosité à 16 mm permet de filmer dans des conditions variées sans trop pousser les ISO. Grosse surprise : le PowerShot V1 embarque un ventilateur de refroidissement, une première sur un compact Canon. C’est un vrai plus pour éviter la surchauffe en tournage prolongé, notamment en 4K.
L’appareil est équipé d’un stabilisateur numérique (pas de stabilisation mécanique), qui fonctionne correctement à main levée tant que les mouvements sont doux. Pour les séquences dynamiques, un petit trépied ou un grip reste recommandé.
Qualité d’image : un compact qui voit grand
Canon a intégré un capteur de 1.4 pouce, plus grand que le 1″ classique de la concurrence, sans atteindre le Micro Four Thirds. Ce capteur propose 22,3 mégapixels, offrant une bonne marge pour du recadrage ou des miniatures en haute résolution. En photo, les images sont nettes, bien détaillées, avec des couleurs fidèles à la patte Canon, même si ce n’est pas le cœur du produit.
Côté vidéo, c’est là que le PowerShot V1 déploie ses atouts :
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4K UHD jusqu’à 30 images/seconde, sans recadrage
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1080p jusqu’à 120 ips pour du slow motion fluide
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Profils d’image optimisés pour la vidéo (dont un mode flat, utile pour l’étalonnage)
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Compression All-I ou IPB au choix
La qualité vidéo est très propre, avec un rendu cinéma facilité par la taille du capteur et l’ouverture à f/2. L’effet de profondeur de champ est naturel, agréable pour isoler un sujet en vlog ou en interview.
Le son n’est pas en reste : Canon a soigné le micro stéréo intégré, qui capte bien la voix même sans micro externe. Mais pour ceux qui veulent aller plus loin, une prise micro 3,5 mm est présente, ainsi qu’un support cold shoe pour installer facilement un micro directionnel.
Autofocus et fonctions vidéo : pensé pour les créateurs
Le PowerShot V1 embarque le Dual Pixel AF II, une technologie bien connue chez Canon. Le suivi de visage et des yeux est rapide et fiable, même en mouvement. L’appareil reconnaît automatiquement le sujet principal, que ce soit un visage ou un objet, et garde le focus sans pomper ni flou gênant.
Canon ajoute un mode “présentation de produit”, déjà vu chez Sony, qui permet de faire la mise au point instantanément sur un objet montré à la caméra (idéal pour les unboxings ou les tests tech).
Autre fonction sympa : les “video moods”, des looks préenregistrés pour donner un style instantané à ses vidéos, sans post-prod. On retrouve des ambiances “ciné”, “vintage”, “cool” ou encore “punchy”, facilement personnalisables.
Enfin, Canon a intégré un mode de cadrage intelligent : la caméra recadre automatiquement le sujet quand il se déplace dans le champ, très utile pour les créateurs solo qui tournent sans caméraman.
Connectivité et autonomie : prêt à publier
Côté connexions, Canon fait le job. Le PowerShot V1 dispose de :
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USB-C pour transfert et recharge
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Wi-Fi + Bluetooth pour connexion rapide à l’appli Canon
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Compatibilité UVC/UAC, ce qui permet de l’utiliser comme webcam sans logiciel tiers
On peut donc l’utiliser en streaming ou visio très facilement, ce qui élargit les usages au-delà du vlog. L’envoi des vidéos vers smartphone est fluide, et Canon propose même une fonction d’upload direct vers YouTube via son appli.
Sur l’autonomie, Canon annonce environ 60 minutes de tournage continu en 4K, grâce à une nouvelle batterie optimisée et au ventilateur intégré. Ce chiffre peut varier selon l’utilisation du Wi-Fi et la luminosité de l’écran, mais ça reste honnête pour un compact.
Face à la concurrence : que vaut vraiment le PowerShot V1 ?
Le Canon PowerShot V1 arrive sur un segment déjà bien occupé. Voici comment il se positionne face à ses principaux rivaux :
Modèle | Capteur | Zoom intégré | Prise micro | Stabilisation | Mode présentation | Webcam | Ventilateur |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Canon PowerShot V1 | 1.4” (22,3 MP) | 16–50 mm | Oui | Numérique | Oui | Oui | Oui |
Sony ZV-1 II | 1” (20 MP) | 18–50 mm | Oui | Numérique | Oui | Oui | Non |
Sony ZV-E10 | APS-C | Objectifs interchangeables | Oui | Numérique/Optique (selon objectif) | Oui | Oui | Non |
Panasonic Lumix G100 | Micro 4/3 | Objectifs interchangeables | Oui | Numérique | Non | Oui | Non |
DJI Osmo Pocket 3 | 1” (20 MP) | Fixe | Oui (via adaptateur) | Stabilisation mécanique | Non | Oui | Non |
Pour qui ?
Le PowerShot V1 vise les créateurs débutants à intermédiaires, ceux qui veulent un seul boîtier compact, facile à transporter, qui ne demande pas de compétences techniques pour filmer proprement.
Ce qu’il apporte :
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Un capteur plus grand que les compacts habituels
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Une excellente gestion thermique (merci le ventilo)
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Un bon équilibre entre automatisation et personnalisation
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Une bonne qualité sonore de base
Ce qu’il n’a pas :
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Pas de vraie stabilisation optique
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Objectif non interchangeable (vs ZV-E10 ou Lumix G100)
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Pas de 4K 60p (réservée à des modèles plus haut de gamme)
Conclusion : une proposition solide à suivre de près
Le Canon PowerShot V1 marque un vrai retour de Canon dans le monde des appareils “YouTube-ready”. Avec son design compact, ses fonctions bien pensées pour les créateurs, son autofocus fiable et sa connectivité complète, il a tout pour séduire une nouvelle génération de vidéastes.
Canon vise juste avec un appareil tout-en-un, parfait pour les vloggers, les créateurs en solo ou les vidéastes nomades. Reste à voir si la disponibilité mondiale se confirme rapidement, mais le V1 a clairement les arguments pour devenir un sérieux concurrent des Sony ZV et des caméras ultra-compacts type DJI Pocket.
Un modèle à surveiller de près si vous cherchez un appareil facile, polyvalent, et taillé pour les vidéos stylées sans prise de tête.